Homéopathie et allaitement

J'ai parlé aujourd’hui à une maman sur le point d'arrêter de nourrir son bébé au sein car, souffrant d'un problème de santé indépendant de son allaitement, elle craignait de ne pouvoir se soigner sans nuire à son bébé.

Je lui ai donc recommandé d'aller voir un médecin en lui disant que l'homéopathie pouvait être très efficace pour régler le mal dont elle souffrait, et elle m'a répondu un « non » catégorique. Devant ma surprise, elle m'a expliqué que  « l'homéopathie, c'est dangereux, car ça passe dans le lait ».

 

Après discussion, elle a toutefois fini par avouer sa totale méconnaissance du sujet, et j'ai pu donc la convaincre d'essayer malgré tout ! Mais, problème suivant, elle ne savait pas vers qui se tourner, n'imaginant pas qu'un médecin soit tout indiqué pour une consultation de ce type (pourvu qu'il ait une spécialité en homéopathie bien sûr).

Au pays des plus gros consommateurs de médicament allopathiques, l'alternative homéopathique est encore méconnue, qu'on allaite ou non d'ailleurs !

 

L'homéopathie : non toxique

Et pourtant ses avantages sont avérés pour la femme qui allaite : les produits homéopathiques sont dépourvus de toxicité et d'effets secondaires, pour la mère comme pour le bébé.

Sa seule contre-indication pourrait être une intolérance au lactose ou au saccharose, supports du produit dans sa forme la plus connue : la granule homéopathique. Mais il est alors possible d'obtenir le produit en solution.

 

De nombreuses molécules chimiques passent dans le lait

Dans le cas de l'allopathie (la médication traditionnelle, basée en grande partie sur la chimie), nombreuses sont les molécules potentiellement dangereuses qui passent dans le lait). Cela vaut donc le coup de s'adapter aux contraintes liées à la médecine homéopathique :

– le fait que les médecines prescrites traitent un ensemble de symptômes, une situation, nécessite une consultation plus poussée de la part du praticien, qui ne se bornera pas à vouloir atténuer un symptôme.

– le fait de prendre le médicament au moins un quart d'heure avant un repas (et si possible, mais pas absolument nécessairement sous la langue), ce qui permet une meilleure absorption et donc une meilleure efficacité.

 

Un peu de pratique et le tour est vite pris !

 

Bon allaitement à toutes en toute sécurité !

5 réflexions sur « Homéopathie et allaitement »

  1. Bonjour et merci de me lire. J’ aimerai savoir si en allaitant je peux ” faire passer” un traitement homéopathique pour mon enfant à travers mon lait ( plutôt que lui donner directement à elle, vous comprenez ? )

    1. Bonjour
      Les doses homéopathiques sont déjà infimes, donc rien ou peu ne passe dans votre lait. Il vaut mieux que votre enfant le prenne directement

  2. Bonjour
    J’aimerais arrêter d’allaiter mon bébé de 13mois car je suis enceinte et très fatiguée.
    Mon bébé n’est pas du tout d’accord, il téte plus de 10fois par jour et me fait de grosse crise quand je lui refuse le sein en lui proposant une collation à la place.
    De plus il me reste 1 sein qui fait du lait, l’autre n’a pas était assez stimulé… donc l’allaitement devient douloureux.
    Je pensais couper mon lait ne lui laissant plus le choix d’arrêter
    L’homéopathie est elle efficace si il téte encore un peu?

    1. Bonjour Jessica,
      L’homéopathie peut vous aider , mais aussi les tisanes de sauge ou les gélules de persil peuvent vous aider à diminuer voire arrêter votre production.
      Vous pouvez également dévier l’attention de votre bébé quand il demande , en faisant un jeu, en allant se promener,…
      Vers 16 semaines d’aménorrhée, vous produisez du colostrum pour le petit à naître, le lait change de goût et diminue nettement en quantité, peut-être que ce sera également une fois qu’il diminue puis stoppe les tétées.

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